Ce document est le Linux Astuces HOWTO (titre original : Linux Tips HOWTO), une liste de trucs et d'optimisations bien pratiques, qui contribuent à rendre Linux plus agréable. Tout ce qui est ici sort ou bien de ma tête, ou bien de l'ancien Astuces HOWTO (après tout, pourquoi enlever des astuces qui marchent ?) Alors envoyez-moi vos astuces préférées (NdT : en anglais !) pour que je puisse les inclure dans la prochaine version du Linux Astuces HOWTO.
Paul Anderson Rédacteur de "Linux TIPS HOWTO"
panderso@ebtech.net
Editez le ficher /etc/syslog.conf
et ajoutez-y la ligne
suivante :
# Tout envoyer sur tty8
*.* /dev/tty8
Attention : PENSEZ À UTILISER DES TABULATIONS ! Syslog n'aime pas les espaces.
dj@destin.nfds.net
.
De débutant à débutant, voici un petit script qui
facilite la lectures des howto. Mes howto sont dans
/usr/doc/faq/howto/
et sont compressés avec
gzip
. Les fichiers s'appellent XXX-HOWTO.gz
, où XXX est le
titre. J'ai appelé le script suivant howto
et je l'ai
placé dans /usr/local/sbin/
:
#!/bin/sh
if [ "$1" = "" ]; then
ls /usr/doc/faq/howto | less
else
gunzip -c /usr/doc/faq/howto/$1-HOWTO.gz | less
fi
Appelé sans argument, il affiche la liste des howto disponibles. Quand on lui passe en argument la première partie du nom du fichier (avant le trait d'union), il décompacte le document (en laissant l'original intact) et l'affiche à l'écran.
Par exemple, pour afficher le document Serial-HOWTO.gz
, tapez :
$ howto serial
zocki@goldfish.cube.net
.Voici un script qui vérifie à intervalles réguliers qu'il reste de la place sur tout ce qui est monté (disques durs, CDROM, disquettes...)
En cas de pénurie d'espace libre, un message est affiché à l'écran toutes les X secondes et un courrier électronique est envoyé pour chaque périphérique qui déborde.
#!/bin/sh
#
# $Id: Tips-HOWTO.sgml,v 1.1.1.1 2003/01/03 02:38:54 traduc Exp $
#
#
# Depuis que j'ai été confronté à des
# messages d'erreur mystérieux pendant les compilations
# quand les fichiers temporaires remplissaient mes disques, j'ai
# écrit ça pour être averti avant que les disques
# ne soient pleins.
#
# Si ça a empeché vos serveurs d'exploser, envoyez
# les courriers de remerciement à zocki@goldfish.cube.net.
# Si votre site flambe à cause de ça, désolé
# mais je vous avais prévenu: c'est votre problème
# Si vous savez vraiment vous servir de sed, excusez moi :)
#
#
# Lancez-le et vous pouvez l'oublier: mettez "check_hdspace &"
# dans rc.local. Il vérifie l'espace libre toutes les
# $SLEEPTIME secondes. Vous pouvez même surveiller vos
# disquettes et vos bandes. :)
# Si l'espace libre est inférieur à $MINFREE (Ko),
# le script va afficher un message d'avertissement et envoyer un
# courrier à $MAIL_TO_ME pour chaque périphérique
# concerné. Dès qu'il y a à nouveau plus de place
# libre que la limite, le système d'envoi de courrier est
# réamorcé.
#
# RESTE À FAIRE:
# Des $MINFREE différents pour chaque périphérique
# Nettoyer les répertoires /*tmp des vieilleries en cas de
# pénurie d'espace.
DEVICES='/dev/sda2 /dev/sda8 /dev/sda9' # vos disques
MINFREE=20480 # la limite
SLEEPTIME=10 # secondes entre deux vérifications
MAIL_TO_ME='root@localhost' # la personne à avertir
# ------- rien à changer en dessous (j'espère :) -------
MINMB=0
ISFREE=0
MAILED=""
let MINMB=$MINFREE/1024 # oui, on fait ça bien :)
while [ 1 ]; do
DF="`/bin/df`"
for DEVICE in $DEVICES ; do
ISFREE=`echo $DF | sed s#.\*$DEVICE" "\*[0-9]\*""\*[0-9]\*" "\*## | sed s#" ".\*##`
if [ $ISFREE -le $MINFREE ] ; then
let ISMB=$ISFREE/1024
echo "WARNING: $DEVICE only $ISMB mb free." >&2
#echo "more stuff here" >&2
echo -e "\a\a\a\a"
if [ -z "`echo $MAILED | grep -w $DEVICE`" ] ; then
echo "WARNING: $DEVICE only $ISMB mb free. (Trigger is set to $MINMB mb)" \
| mail -s "WARNING: $DEVICE only $ISMB mb free!" $MAIL_TO_ME
MAILEDH="$MAILED $DEVICE"
MAILED=$MAILEDH
# rajoutez ce qu'il reste à faire
# par exemple nettoyer les */tmp
fi
elif [ -n "`echo $MAILED | grep -w $DEVICE`" ] ; then
# Enlever le marqueur de courrier si
# l'espace disponible remonte
# au-dessus de la limite. Pour pouvoir
# envoyer un nouveau message en cas de
# besoin.
MAILEDH="`echo $MAILED | sed s#$DEVICE##`"
MAILED=$MAILEDH
fi
done
sleep $SLEEPTIME
done
Si vous êtes comme moi, vous avez une liste de diffusion avec
430 inscrits et plus de 100 messages qui arrivent tous les jours par
UUCP. Qu'est-ce qu'un bidouilleur peut bien faire avec ces
énormes fichiers journaux ? Il peut installer
chklogs
. chklogs
a été écrit par Emilio
Grimaldo, grimaldo@panama.iaehv.nl
, et la version 1.8 actuelle
est disponible sur
ftp.iaehv.nl:/pub/users/grimaldo/chklogs-1.8.tar.gz
. C'est
très simple à installer (il faut bien sûr lire le
contenu du répertoire doc
). Une fois le paquetage
installé, rajoutez une entrée à votre crontab :
# Lance chklogs tous les jours à 21h
00 21 * * * /usr/local/sbin/chklogs -m
Pendant que vous y êtes, n'oubliez pas de dire à l'auteur à quel point vous appréciez son logiciel :)
core
. Otto Hammersmith.Créez un fichier rmcores
(l'auteur l'appelle
handle-cores
) contenant ceci :
#!/bin/sh
USAGE="$0 <directory> <message-file>"
if [ $# != 2 ] ; then
echo $USAGE
exit
fi
echo Deleting...
find $1 -name core -atime 7 -print -type f -exec rm {} \;
echo e-mailing
for name in `find $1 -name core -exec ls -l {} \; | cut -c16-24`
do
echo $name
cat $2 | mail $name
done
Et utilisez cron pour le lancer à intervalles réguliers.
A.Cox@swansea.ac.uk
.
(cd /répertoire_source && tar cf - . ) | (cd /répertoire_cible && tar xvf -)
[ Et pas cd /répertoire_source; tar...etc., qui laisse la
possibilité de bousiller un répertoire en cas de
problème. Merci à Jim Dennis, jim@starshine.org
,
qui me l'a signalé. -le rédacteur ]
Vous vous êtes déjà demandé quels étaient les plus gros répertoires sur votre machine ? Voici une façon de les trouver.
du -S | sort -n
Bravo et merci à John Fisk, le créateur de la Linux Gazette. C'est un excellent magazine en ligne, qui plus est GRATUIT ! Que demander de plus ? Vous pouvez le trouver à l'adresse :
http://www.linuxgazette.com
Au fait, il s'avère que (1) la LG est maintenant mensuelle et (2) elle n'est plus maintenue par John Fisk, mais par l'équipe de SSC.
stern@amath.washington.edu
.
J'ignore si ce problème concerne de nombreux utilisateurs mais
l'une des caractéristiques de la version 3.7 du GNU make ne
m'enthousiasme pas. Il s'agit du comportement d'un VPATH sur
répertoire absolu. Un robuste patch corrige cela, vous pourrez
l'obtenir auprès de Paul D. Smith
<psmith@wellfleet.com>
Veuillez rédiger votre courrier en anglais ! NDT. Ce dernier poste dans le groupe gnu.utils.bug un article contenant ce patch et sa documentation après parution de chaque nouvelle version du GNU make. En ce qui me concerne... il est installé sur tous les systèmes auxquels j'ai accès !
dal@wimsey.com
.
Réponse : Après recompilation du noyau le système de fichiers est considéré comme non vérifié ("marked as dirty"), ce qui implique que fsck sera mis en action lors de chaque démarrage. Pour éviter cela lancer :
rdev -R /zImage 1
Cela modifie le noyau qui, dès lors, considère que le
système de fichiers est sain.
Note : Ajoutez, si vous employez LILO,
read-only
à la section de l'image de boot
de votre fichier de configuration LILO (souvent nommé /etc/lilo/config ou /etc/lilo.conf).
jon@gtex02.us.es
.
Si votre système connaìt de fréquentes erreurs de type
"device busy" au démarrage qui laissent le système de
fichiers dans un état exigeant un fsck
, veuillez suivre
les recommandations suivantes :
Ajoutez, au fichier /etc/rc.d/init.d/halt
ou
/etc/rc.d/rc.0
, la ligne
mount -o remount,ro /mount.dir
pour tous vos systèmes de fichiers montés, sauf la
racine, avant l'invocation de umount -a. Cela signifie que si, pour
une quelconque raison, "shutdown" ne parvient pas à tuer tous
les processus puis démonter les partitions ces dernières
seront malgré tout considérées comme saines lors
du redémarrage. Cette astuce a considérablement
écourté le temps de démarrage de mon
système !
simon@foobar.co.uk
.
ls -l | sort +4n
Pour ceux d'entre vous qui sont vraiment à l'étroit, ça prend du temps, mais ça marche bien :
cd /
ls -lR | sort +4n
mdickey@thorplus.lib.purdue.edu
.
#!/bin/sh
# /usr/local/bin/print
# Une simple sortie formatée pour permettre de
# perforer les feuilles afin de les mettre dans un classeur
cat $1 | pr -t -o 5 -w 85 | lpr
rockwell@nova.umd.edu
.
Je désigne, par "expressions rationnelles", les regexp
de "grep" et consorts.
J'ai appelé ce script "forall" et l'utilise ainsi :
forall /usr/include grep -i ioctl
forall /usr/man grep ioctl
Voici le script forall:
#!/bin/sh
if [ 1 = `expr 2 \> $#` ]
then
echo Syntaxe: $0 repertoire commande [arguments]
exit 1
fi
dir=$1
shift
find $dir -type f -print | xargs "$@"
Voici un petit script de deux lignes qui parcourt une arborescence et qui y efface les fichiers de sauvegarde (# et ~) d'emacs, les fichiers .o, et les fichiers .log de TeX. Il compacte également les fichiers .tex et README. Sur mon système, je l'ai appelé "squeeze".
#!/bin/sh
#SQUEEZE efface les fichiers superflus et compacte les fichiers .tex
#et README.
#Par Barry tolnas, tolnas@sun1.engr.utk.edu
#
echo nettoyage de $PWD
find $PWD \( -name \*~ -or -name \*.o -or -name \*.log -or -name \*\#\) -exec
rm -f {} \;
find $PWD \( -name \*.tex -or -name \*README\* -or -name \*readme\* \) -exec gzip -9 {} \;
ps -aux | sort +4n
-OU-
ps -aux | sort +5n
vi
pour la programmation en C. Paul
Anderson, rédacteur du Linux Astuces HOWTO.Je passe beaucoup de temps à programmer en C, et j'ai pris le
temps de configurer vi pour me faciliter la tâche. Voici le
contenu de mon fichier .exrc
:
set autoindent
set shiftwidth=4
set backspace=2
set ruler
Qu'est-ce que ça fait ? autoindent
force vi à
indenter automatiquement toutes les lignes qui suivent la
première ligne indentée, shiftwidth
impose une
taille de 4 espaces pour ^T, backspace
configure la touche
d'espacement arrière, et ruler
force l'affichage des
numéros de lignes. Notez que pour placer le curseur sur une
ligne donnée, par exemple la ligne 20, vous pouvez utiliser :
vi +20 monfichier.c
Beaucoup de bidouilleurs ont déjà ctags sur leur
machine, mais ne s'en servent pas. Cela peut être très
pratique pour éditer des fonctions spécifiques. Supposez
que vous avez une fonction dans l'un des nombreux fichiers sources
contenus dans un répertoire pour un programme que vous
êtes en train d'écrire, et que vous voulez éditer
cette fonction pour faire une mise à jour. Appelons cette
fonction foo(). Vous ne savez pas non plus où elle se trouve
dans le fichier source. C'est là que ctags peut être
très pratique. Quand vous le lancez, ctags crée un
fichier nommé tags
dans le répertoire courant, qui
contient la liste de toutes les fonctions, le fichier source dans
lequel elles se trouvent et leur emplacement dans ce fichier
source. Le fichier tags
ressemble à ça :
ActiveIconManager iconmgr.c /^void ActiveIconManager(active)$/
AddDefaultBindings add_window.c /^AddDefaultBindings ()$/
AddEndResize resize.c /^AddEndResize(tmp_win)$/
AddFuncButton menus.c /^Bool AddFuncButton (num, cont, mods, func, menu, item)$/
AddFuncKey menus.c /^Bool AddFuncKey (name, cont, mods, func, menu, win_name, action)$/
AddIconManager iconmgr.c /^WList *AddIconManager(tmp_win)$/
AddIconRegion icons.c /^AddIconRegion(geom, grav1, grav2, stepx, stepy)$/
AddStartResize resize.c /^AddStartResize(tmp_win, x, y, w, h)$/
AddToClientsList workmgr.c /^void AddToClientsList (workspace, client)$/
AddToList list.c /^AddToList(list_head, name, ptr)$/
Pour éditer, par exemple, AddEndResize() avec vim, tapez :
vim -t AddEndResize
Cela va ouvrir le bon fichier dans l'éditeur et placer le curseur au début de la fonction.
C'est un problème assez courant, presque au point d'en faire
une FAQ. Je ne sais pas si Red Hat corrige l'erreur dans sa
distributions, mais vous pouvez réparer ça
vous-même. Si vous regardez dans votre fichier
/etc/hosts
, vous allez trouver quelque chose qui ressemble
à ça :
127.0.0.1 localhost votremachine
Quand sendmail démarre, il fait une recherche sur le nom de
votre machive (votremachine
dans l'exemple). Ensuite, il trouve
que l'adresse IP de la machine est 127.0.0.1; sendmail n'aime pas
ça et recommence la recherche. Il continue comme ça
pendant un moment avant d'abandonner. Corriger ce problème est
très facile : éditez votre fichier /etc/hosts
et
mettez-y quelque chose comme ça :
127.0.0.1 localhost
10.56.142.1 votremachine
ls
en couleurs?
Paul Anderson, paul@geeky1.ebtech.net
.La distribution Red Hat est fournie avec color-ls (ls en couleurs), mais je n'arrive pas à comprendre pourquoi ils ne le configurent pas pour utiliser les couleurs par défaut. Voici une façon d'arranger ça.
Commencez par taper eval `DIRCOLORS`
Puis alias ls='ls --color=auto'
Enfin, mettez la ligne "alias .....
" dans votre
/etc/bashrc
.
Vous êtes en train de compiler un programme et vous avez oublié de lier une bibliothèque nécessaire? Et gcc qui ne donne que les noms des fonctions manquantes... Voici une commande pour trouver ce que vous cherchez :
for i in *; do echo $i:;nm $i|grep tgetnum 2>/dev/null;done
Remplacez tgetnum
par le nom de la fonction que vous cherchez.
Vous avez compilé le programme et créé un
programme appelé test
, non? Linux a déjà un
programme test
, qui teste si une certaine condition est vraie et
qui n'affiche aucun résultat à l'écran. Pour
lancer votre programme test
, tapez ./test
.
ace3@midway.uchicago.edu
.
dd if=/dev/hda8 of=/etc/dosswap
gzip -9 /etc/dosswap
mkswap /dev/hda8 XXXXX
swapon -av
Ajoutez une ligne destinée à cette partiton de swap dans le fichier /etc/fstab
swapoff -av
zcat /etc/dosswap.gz | dd of=/dev/hda8 bs=1k count=100
Dans le cas contraire il vous faudra invoquer ces commandes avant chaque fin
de session Linux (placer ces commandes dans un script...)>> Quels sont les avantages et inconvénients de cette méthode ?
Avantages : gain d'espace disponible sur le disque !
Inconvénients : si l'étape de restauration du fichier d'échange Windows n'est pas automatique il ne faudra pas négliger, sous Linux et avant chaque redémarrage "vers" Windows, de lancer les commandes chargées de cette remise en place.
michael@actrix.gen.nz
.
Voici une astuce dont j'ai eu besoin à quelques reprises.
La récupération d'un fichier texte par une personne désespérée.
Si vous effacez un fichier texte par accident, par exemple un courrier électronique ou le produit d'une nuit de programmation, tout n'est pas perdu. Si le fichier a eu le temps d'aller jusqu'au disque, c'est à dire s'il a existé pendant plus de 30 secondes, il est possible que son contenu se trouve encore sur la partition.
Vous pouvez le rechercher dans la partition en utilisant la commande grep.
Par exemple, récemment, j'ai effacé un courrier électronique par accident. J'ai immédiatement cessé toute activité qui aurait pu modifier le contenu de la partition : je me suis abstenu de sauvegarder quoi que ce soit, de compiler quoi que ce soit, etc. En d'autres occasions, je suis allé jusqu'à passer le système en mode mono-utilisateur et démonter le système de fichiers.
J'ai ensuite utilisé la commande egrep sur la partition : dans
mon cas, le message se trouvait dans /usr/local/home/michael/
,
et donc d'après la sortie de df, dans /dev/hdb5
.
sputnik3:~ % df
Filesystem 1024-blocks Used Available Capacity Mounted on
/dev/hda3 18621 9759 7901 55% /
/dev/hdb3 308852 258443 34458 88% /usr
/dev/hdb5 466896 407062 35720 92% /usr/local
sputnik3:~ % su
Password:
[michael@sputnik3 michael]# egrep -50 'ftp.+COL' /dev/hdb5 > /tmp/x
Je suis extrêmement prudent quand je manipule des partitions, donc j'ai bien pris le temps de m'assurer que je comprenais la syntaxe de cette commande AVANT de presser la touche Entrée. Dans ce cas, le message contenait la mot "ftp", puis un peu de texte suivi du mot "COL". Le message faisait une vingtaine de lignes, donc j'ai utilisé -50 pour avoir toutes les lignes assez proches de la phrase. Il m'est déjà arrivé d'utiliser -3000 pour être sûr de réperer toutes les lignes d'un code source. J'ai redirigé le sortie de egrep vers une autre partition pour éviter d'écraser le message que je recherchais.
J'ai ensuite utilisé la commande strings pour examiner le résultat.
strings /tmp/x | less
Effectivement, le message était là.
Cette méthode peut ne pas être efficace si tout ou partie de l'espace disque a déjà été réutilisé.
Cette astuce n'est probablement utilisable que sur un système mono-utilisateur. Sur un système multi-utilisateurs avec beaucoup d'activité sur les disques, l'emplacement que vous avez libéré peut très bien déjà avoir été réutilisé. Et pour la plupart nous ne pouvons pas nous permettre d'enlever la machine de sous les pieds de nos utilisateurs dès que nous avons besoin de récupérer un fichier.
Sur mon système personnel, cette astuce a été bien pratique à environ trois occasions ces quelques dernières années - généralement après que j'ai détruit accidentellement une partie de mon travail du jour. Si ce que je fais survit assez longtemps pour progresser de façon significative, je le sauvegarde sur une disquette, donc je n'ai pas souvent besoin de ce truc.
jadestar@rahul.net
.Utilisez le marqueur d'immutabilité.
Juste après avoir installé et configuré votre
système, faites un tour dans /bin
, /sbin
,
/usr/bin
, /usr/sbin
, /usr/lib
et autres, et
n'hésitez pas à vous servir de la commande "chattr
+i
". Appliquez-la aussi aux fichiers du noyau à la
racine. Maintenant, "mkdir /etc/.dist
" et copiez-y toute
l'arborescence contenue dans /etc
(je le fais en deux
étapes en utilisant /tmp/etcdist.tar
pour éviter
la récursion). (Vous pouvez aussi vous contenter de
/etc/.dist.tar.gz
). Et placez-y un marqueur
d'immutabilité.
Tout cela sert à limiter les dégâts que vous
pouvez faire en tant que root. Vous éviterez ainsi
d'écraser des fichiers avec une redirection mal
contrôlée, et vous ne risquez pas de rendre le
système inutilisable à cause d'une espace mal
placée dans une commande "rm -fr
" ; vous pouvez toujours
faire très mal à vos données, mais vos binaires
et vos bibliothèques seront à l'abri.
De plus, cela prévient, ou du moins complique, l'exploitation d'un certain nombre de trous de sécurité ; en effet, beaucoup d'attaques de ce type écrasent un fichier au moyen d'un quelconque programme SUID qui ne permet pas d'exécuter une commande arbitraire.
Le seul inconvénient se présente à l'installation
de divers logiciels système. D'un autre côté,
ça empêche l'écrasement accidentel de fichiers par
"make install
". Si vous oubliez de lire le Makefile et
d'appliquer chattr -i
aux fichiers qui doivent être
écrasés (et aux répertoires auxquels vous voulez
ajouter des fichiers), le make échoue, et il suffit d'utiliser
chattr avant de le relancer. Vous pouvez aussi en profiter pour
déplacer vos anciens binaires, bibliothèques et autres
dans un répertoire .old/
, les renommer, les archiver ou
autre.
Tout ce que vous rajoutez doit se trouver sous /usr/local
ou
/usr/local/`hostname`
!
Si votre distribution laisse /usr/local
vide, créez
/usr/local/src
, /usr/local/bin
, etc. et utilisez-les. Si
votre distribution met des choses dans /usr/local
, créez
/usr/local/`hostname`
et donnez-lui le mode +w pour le groupe
wheel (en plus, je le rends SUID et SGID pour m'assurer que les
membres du groupe wheel ne peuvent toucher qu'à leurs propres
fichiers et que tous les nouveaux fichiers vont appartenir au groupe
wheel).
Maintenant, forcez-vous à TOUJOURS placer
les nouveaux paquetages sous
/usr/local/src/.from/$OU_JE_L_AI_EU
(pour les fichiers .tar ou
autres) et à les compiler sous /usr/local/src
(ou
.../$HOSTNAME/src
). Assurez-vous qu'ils s'installent sous la
hiérarchie locale. Si quelque chose *doit obligatoirement*
être installé dans /bin
ou /usr/bin
ou
autre, créez un lien symbolique depuis la hiérarchie
locale vers tout ce qui est installé ailleurs.
La raison de tout ça, même si ça représente
plus de travail, est que ça permet de trouver facilement ce qui
doit être sauvegardé et réinstallé en cas
de réinstallation complète depuis le média de
distribution (habituellement un CD à l'heure actuelle). En
utilisant un répertoire /usr/local/src/.from
, vous
gardez aussi une trace de la provenance de vos sources, ce qui est
utile pour trouver les mises à jour et qui peut s'avérer
critique pour suivre les listes d'annonces de sécurité.
Un de mes systèmes personnels (celui que j'utilise) a été monté avant que je n'applique moi-même cette politique. Je ne "sais" toujours pas en quoi il diffère du système de base "tel qu'installé". Et cela bien que je n'ai changé que très peu de choses quant à sa configuration et que je suis le *seul* à l'utiliser.
A contrario, tous les systèmes que j'ai mis en place au travail (où j'ai été bombardé administrateur système) ont été configurés de cette façon. Ils ont été administrés par plusieurs personnes extérieures et autres membres du département informatique, et ils ont subi de nombreuses mises à jour et installations de logiciels. Pourtant, j'ai une idée très précise de ce qui a été rajouté *après* l'installation et la configuration initiales.
dossey@ou.edu
.J'ai remarqué quelques procédures difficiles ou superflues recommandées dans les trucs et astuces du numéro 12
NdT : Apparemment, cette section est tirée de la Linux Gazette. Comme il y en a plusieurs, je vous adresse ce message.
#!/bin/sh
# lowerit
# convertit les noms de tous les fichiers du répertoire
# courant en minuscules
# n'affecte que les fichiers, pas les sous-répertoires
# demande confirmation avant d'écraser un fichier existant
for x in `ls`
do
if [ ! -f $x ]; then
continue
fi
lc=`echo $x | tr '[A-Z]' '[a-z]'`
if [ $lc != $x ]; then
mv -i $x $lc
fi
done
Voilà un long script. Je n'écrirais pas un script pour ça ; j'utiliserais plutôt la commande suivante :
for i in * ; do [ -f $i ] && mv -i $i `echo $i | tr '[A-Z]' '[a-z]'`;
done;
Ce contributeur dit qu'il a écrit le script de cette façon pour des raisons de lisibilité (voir plus bas).
Pour l'astuce suivante, qui traite de l'ajout et de la suppression d'utilisateurs, Geoff s'en sort bien jusqu'à la dernière étape. Rebooter ? J'espère qu'il ne reboote pas à chaque fois qu'il supprime un utilisateur. Les deux premières étapes suffisent. De toutes façons, quels processus cet utilisateur pourrait-il laisser tourner ? Un bot IRC ? Tuez simplement les processus avec :
kill -9 `ps -aux |grep ^<nom d'utilisateur> |tr -s " " |cut -d " " -f2`
Par exemple, pour l'utilisateur foo:
kill -9 `ps -aux |grep ^foo |tr -s " " |cut -d " " -f2`
Cette question étant classée, passons au mot de passe de root oublié.
La solution donnée dans la Gazette est la plus universelle,
mais pas la plus facile. Aussi bien avec LILO qu'avec Loadlin, le
paramètre "single" permet de lancer directement le shell par
défaut au démarrage, sans entrer de login ni de mot de
passe. À partir de là, il suffit de changer ou d'enlever
le mot de passe problématique, avant de taper "init 3
"
pour passer en mode multi-utilisateurs. De cette façon, un seul
reboot ; de l'autre, deux reboots.
Justin Dossey.
paul@geeky1.ebtech.net
Nous partons d'une source propre. Commencez par vous procurer le code source de sendmail. J'ai téléchargé la version 8.9.0, qui est comme vous pouvez le voir à la pointe du progrès. Je l'ai récupérée depuis ftp.sendmail.org:/pub/sendmail/sendmail-8.9.0.tar.gz
Il pèse à peu près un méga-octet, et sachant que j'utilise la version 8.7.6, je crois que ça vaut le coût. Si ça marche, vous en entendrez sûrement parler ; sinon, je n'aurai plus de courrier et je ne pourrai pas distribuer la nouvelle version de ce HOWTO :)
Maintenant que vous avez téléchargé le source,
décompactez-le. Cela va créer un sous-répertoire
sendmail-8.9.0
dans le répertoire courant. Placez-vous
dans ce sous-répertoire et lisez les fichiers README
et
RELEASE_NOTES
(et soyez époustouflé par toutes les
améliorations qu'ils ont apportées). Maintenant,
placez-vous dans src
. C'est là que vous allez faire le
plus gros du travail.
Une remarque au passage : Sendmail est un programme petit, puissant
et bien écrit. Le binaire sendmail
lui-même a mis
moins de 5 minutes à compiler sur mon 5x86 133 avec 32 Mo de
RAM ! La totalité de la compilation et de l'installation (sans
compter la configuration) ont pris moins de 15 minutes !
Je n'utilise pas BIND sur mon système, donc j'ai cherché les lignes suivantes :
# ifndef NAMED_BIND
# define NAMED_BIND 1 /* use Berkeley Internet Domain Server */
# endif
et j'ai remplacé le 1 par un 0:
# ifndef NAMED_BIND
# define NAMED_BIND 0 /* use Berkeley Internet Domain Server */
# endif
Sur la Debian 1.3, db.h
est installé par défaut
dans /usr/include/db
, au lieu de /usr/include
où
sendmail espère le trouver. Placez-vous successivement dans les
sous-répertoires src
, mailstats
, makemap
,
praliases
, rmail
et smrsh
et éxecutez la
commande suivante :
./Build -I/usr/include/db
Ensuite, cd ..
et tapez make install
. Voilà ! La
version 8.9.0 de Sendmail doit maintenant être installée !
Bien sûr, ça suppose que vous avez déjà
votre configuration d'origine. Pour que tout marche bien sur mon
système, comme j'héberge des listes de diffusion
gratuites utilisant majordomo, j'ai ajouté la ligne suivante au
début de mon /etc/sendmail.cf
:
O DontBlameSendmail=forwardfileinunsafedirpath, forwardfileinunsafedirpathsafe
Sendmail 8.9.0 est à l'heure actuelle plutôt bavard
à propos des permissions des répertoires et des
fichiers, et il va se plaindre à propos des répertoires
et des fichiers qui autorisent l'accès en écriture pour
le groupe ou pour tout le monde parmi les fichiers d'alias ou
.forward
. Bien qu'il ne soit pas recommandé d'inhiber ces
avertissements, je suis toujours seul à la console et j'ai
trouvé que ce trou de sécurité mineur
n'était en fait pas gênant. C'est vous qui voyez.
jadestar@rahul.net
Créez et tenez à jour un fichier
/README.`hostname`
ou /etc/README.`hostname`
[ ou éventuellement
/usr/local/etc/README.`hostname`
- le
rédacteur ]
Absolument, à compter du premier jour de l'administration
d'un système, prenez des notes dans un fichier journal. Vous
pouvez mettre "vi /README.$(hostname)" sur une ligne du fichier
.bash_logout
de root. Une autre façon de faire est
d'écrire un script su
ou sudo
qui fait quelque chose
comme ça :
function exit \
{ unset exit; exit; \
cat ~/tmp/session.$(date +%y%m%d) \
>> /README.$(hostname) && \
vi /README.$(hostname)
}
script -a ~/tmp/session.$(date +%y%m%d)
/bin/su.org -
(utilise la commande tapée pour créer une trace de la session et crée une fonction pour automatiser la mise à jour du fichier journal).
J'admets que je n'ai pas implanté cette automatisation - jusqu'à maintenant je me suis reposé sur ma discipline. Cependant j'ai envisagé l'idée (au point d'écrire les scripts et les fonctions que vous avez sous les yeux). Une chose qui me retient est la commande "script" elle-même. Je pense qu'il va falloir que je me procure les sources et que je rajoute une paire de paramètres (pour arrêter l'enregistrement du script depuis la ligne de commandes) avant de me mettre à utiliser ça.
Ma dernière suggestion (pour cette fois) :
La variable PATH de root devrait contenir PATH=~/bin
.
C'est tout. Rien d'autre dans le PATH de root. Tout ce que root peut
faire est fourni par un lien symbolique dans ~/bin
, un alias,
une fonction shell, un script ou un binaire situé dans
~/bin
, ou bien la commande est tapée avec un chemin
d'accès explicite.
De cette façon, toute personne utilisant le compte root se rend
compte (parfois douloureusement) à quel point elle fait
confiance aux binaires. L'administrateur avisé d'un
système multi-utilisateurs va en plus parcourir
régulièrement son répertoire ~/bin
et ses
fichiers ~/.*history
pour y chercher des
répétitions et des moyens de les contourner.
L'administrateur vraiment motivé va repérer les
enchaînements qui peuvent être automatisés, les
endroits où des vérifications peuvent être
ajoutées, et les tâches pour lesquelles les
privilèges de root peuvent être abandonnées (comme
lancer un éditeur, un agent de transport de courrier
électronique ou autre gros programme pouvant exécuter
des scripts qui *pourraient* être inclus dans des fichiers de
données - comme vi (./.exrc
) ou emacs (./.emacs
)
ou même, plus insidieux, $EXINIT et les macros contenues au
début ou à la fin des documents). Bien sûr, les
commandes de ce genre peuvent être lancées avec quelque
chose comme ça :
cp $données $répertoire_utilisateur/tmp
su -c $commande_d_origine $paramètres
cp $répertoire_utilisateur/tmp $données
(... où les détails dépendent de la commande).
Ces dernières précautions sont pour la plupart superflues pour la machine personnelle ou la station "mono-utilisateur". Mais elles représentent une très bonne manière d'administrer un gros système multi-utilisateurs, particulièrement dans le cas d'un accès public (comme les machines de netcom).
xdm
pour qu'il permette de choisir le système hôte ? Arrigo Triulzi, a.triulzi@ic.ac.uk
.
/usr/bin/X11/xdm
exec /usr/bin/X11/X -indirect hostname
J'ajoute cette section après avoir sué une semaine durant sur ce problème !
Attention : certaines anciennes versions de la distribution SLS (1.1.1) exigent qu'un paramètre "-nodaemon" accompagne l'invocation d'xdm. Les version ultérieures ne présentent PAS cette caractéristique.